Dans la stratégie d’aide à l’arrêt du tabac de la HAS(3), les professionnels de santé sont invités à prodiguer un conseil d’arrêt.
Un fumeur aura 80% de chance en plus d’arrêter de fumer s’il reçoit l’aide d’un professionnel de santé pour un sevrage tabagique adapté à ses besoins (4)
Le conseil d’arrêt s’adresse à tous les fumeurs, qu’ils soient ou non prêts à arrêter.
Les bénéfices de l’arrêt du tabac se manifestent à court terme comme à long terme(2).
Ils peuvent être rappelés pour encourager l’arrêt.
Décidés, hésitants, fermés à la discussion... le dialogue et l’attitude de vos patients vous permet d’évaluer rapidement leur motivation à arrêter.
Le patient est réceptif ? Je propose un rendez-vous immédiat ou différé.
Dans tous les cas, l’accompagnement de l’aide à l’arrêt du tabac nécessite des entretiens dédiés en face à face avec le fumeur(3).
Il est préférable d’orienter vers une consultation médicale ou spécialisée en tabacologie les fumeurs avec antécédents de troubles anxieux ou dépressifs, présentant une co-addiction (alcool...), fortement dépendants et/ou en échecs répétés, d’arrêt, souffrant d’une pathologie chronique lourde, les femmes enceintes
Hormis l’âge limite d’utilisation, l’hypersensibilité à la nicotine ou à l'un des excipients contenu dans le produit et chez les non-fumeurs ou fumeurs occasionels ou des pathologies empêchant l'utilisation du TNS, il n’y a pas de contre-indications à l’utilisation de TNS.
L’objectif principal de l’aide à l’arrêt est l’abstinence de tabac.
Selon les substituts nicotiniques, un arrêt progressif ou temporaire est possible.
Les fumeurs quotidiens déclarent fumer en moyenne 13 cigarettes par jour(1).
Si besoin, la combinaison d’un dispositif transdermique avec une forme orale de TNS à absorption rapide (gomme, inhaleur...) peut être conseillée.
Elle est plus efficace qu’une forme unique de TNS(3).
Les associations possibles
Les principaux effets indésirables rapportés très fréquemment (≥ 1/10) et fréquemment(t ≥ 1/100) avec les TNS sont :
Les effets indésirables doivent faire l’objet d’un signalement via le système national de déclaration :
Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance, wwww.signalement-sante.gouv.fr.
Idéalement, les consultations d’aide(3) à l’arrêt du tabac sont hebdomadaires durant les premières semaines puis mensuelles les 3 à 6 mois suivants.
Les principaux effets indésirables rapportés très fréquemment (≥ 1/10) et fréquemment(t ≥ 1/100) avec les TNS sont :
Les effets indésirables doivent faire l’objet d’un signalement via le système national de déclaration :
Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance, www.signalement-sante.gouv.fr.
Les TNS doivent être utilisés à dose suffisante et sur une durée d’un minimum 3 mois(3).
Depuis 2019, certains substituts nicotiniques sont remboursés à 65 % par l’Assurance Maladie à condition d’être inscrit sur la liste* des produits pris en charge et d’être prescrit par un médecin, un(e) infirmier(e), un chirurgien dentiste, un kinésithérapeute ou une sage-femme(5).
* Consultez la liste sur ameli.fr