En 2020, 31,8% des français de 18-75 ans déclarent fumer dont 1/4 quotidiennement. Après une baisse du tabagisme entre 2014 et 2019, la prévalence a augmenté sensiblement avant le premier confinement lié à la Covid-19 pour revenir au même niveau qu’en 2019 en post-confinement.
29,9% des fumeurs quotidiens ont tenté d’arrêter au moins une semaine(1) : c’est moins qu’en 2019 (33,4%) mais ces tentatives restent néanmoins significativement supérieures aux années précédentes (25% en 2016 et 2018)(1).
Il n’existe pas de seuil en dessous duquel la consommation de tabac ne présente pas de risques.
L’arrêt du tabac apporte toujours des bénéfices, à court terme comme à long terme, quels que soient l’âge du fumeur et sa consommation de tabac.
La Haute Autorité de Santé(3) demande aux officinaux, comme à tous les professionnels de santé en contact avec la population, de s’impliquer dans le dépistage et l’aide à l’arrêt de l’usage du tabac.
Elle recommande de les associer en première intention dans la prise en charge de l’arrêt du tabac(3) :
Du simple soutien psychologique aux thérapies cognitivo-comportementales, toute forme d’accompagnement a montré son efficacité dans l’aide aux patients(3)
Quelle que soit leur forme, les TNS sont plus efficace que l’absence de traitement ou placebo dans l’arrêt du tabac(3).
Les TNS augmentent significativement l’abstinence à 6 mois des anciens fumeurs(3).
Si l’objectif principal de l’aide à l’arrêt est l’abstinence totale et son maintien sur le long terme, il peut être obtenu par différentes stratégies.
Pour une meilleure adhésion, la stratégie individuelle doit s’adapter à la demande des patients.