Vigilances Réservé aux abonnés

Vers un patient notificateur ?

Publié le 26 juin 2004
Mettre en favori

L’Afssaps estime que le taux de notification de tous les effets indésirables liés au médicament rapportés par le patient à un professionnel de santé est de l’ordre de 5 à 10 %. Pour augmenter ce taux, le Comité de coordination des vigilances n’hésite pas à ouvrir la discussion sur l’éventualité pour le patient de devenir notificateur de ses propres effets indésirables auprès de l’Agence. Quelques expériences ont été menées dans ce sens avec le concours des associations de malades. Sans suite pour le moment. La réflexion est par contre beaucoup plus engagée sur la coordination locale et régionale des vigilances pour l’ensemble des produits de santé, « pour ouvrir les vigilances aux praticiens de ville, aider l’Agence à les sensibiliser et à les éduquer à la notification », explique Anne Castot, chef du département de la coordination des vigilances. Le Comité mène également des recherches et des réflexions méthodologiques pour définir et adopter des outils communs, harmoniser les procédures de vigilance, augmenter leur cohérence et leur performance, et favoriser ainsi la compréhension et l’adhésion de tous les notificateurs. Des outils pratiques pour les professionnels de santé sont actuellement en cours de développement : rédaction d’un livret « vigilance », finalisation d’un glossaire, Internet…

Publicité