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Stribild Elvitégravir, cobicistat, emtricitabine, ténofovir
Comment délivrer ?
• Liste I.
• Remb. SS à 100 %.
• PIH annuelle.
• Renouvellement possible par tout médecin.
• A chaque délivrance, le patient doit présenter la PIH datant de moins d’un an et l’ordonnance en cours.
• Mentionner sur chacune des ordonnances la date, la quantité, le numéro d’ordonnancier et apposer le tampon.
A savoir au comptoir
Indications
• L’elvitégravir est un inhibiteur de l’intégrase.
• L’emtricitabine est un inhibiteur nucléosidique et le ténofovir un inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse.
• Le cobicistat exerce un effet inhibiteur sélectif du CYP3A4 « booster ».
• Stribild traite l’infection par le VIH-1 chez les plus de 18 ans naïfs de tout traitement antirétroviral ou infectés par une souche virale dépourvue de mutation associée à une résistance à aucun des trois ARV.
Posologie
1 comprimé par jour, au moment d’un repas ou d’une collation.
Grossesse et allaitement
• Grossesse déconseillée.
• Femme en âge de procréer : utiliser une contraception hormonale contenant au moins 30 ìg d’éthinylestradiol et le norgestimate comme progestatif, ou une méthode mécanique fiable.
• Allaitement non recommandé.
Contre-indications
• Antécédent de toxicité rénale sous ténofovir.
• Moins de 18 ans.
Interactions médicamenteuses
• Associations contre-indiquées : alfuzosine, anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (phénytoïne, carbamazépine, primidone, fosphénytoïne, phénobarbital), dapoxétine, amiodarone, dronédarone, ivabradine, millepertuis per os, quiétapine, quinidine, ranolazine, rifampicine.
• Associations déconseillées : didanosine, irinotécan, oxycodone, rivaroxaban, tamsulosine.
• Ne pas administrer l’atazanavir avec le ténofovir disoproxil sans ritonavir.
• A prendre en compte : risque de néphrotoxicité majorée en cas d’association aux autres néphrotoxiques (produits de contraste iodés, aminosides, organoplatines, méthotrexate, ciclosporine, tacrolimus, antirétroviraux tels que dérivés d’aciclovir et foscarnet, pentamidine).
Conservation
A l’abri de l’humidité.
Modalités d’administration
• A avaler sans croquer, écraser ou couper.
• En cas d’oubli constaté dans les 18 heures suivant la prise habituelle, le prendre ; au-delà, attendre l’heure habituelle suivante.
• En cas de vomissement dans l’heure suivant la prise, prendre un autre comprimé ; au-delà non.
Effets indésirables
• Insomnies, rêves anormaux, troubles digestifs, éruptions cutanées, démangeaisons ou fatigue.
• Risque de vertiges.
• Prévenir immédiatement le médecin en cas de :
• respiration profonde et rapide, somnolence, douleurs dans le bas ventre (risque d’acidose lactique) ;
• nausées, vomissements ou douleurs à l’estomac (risque de pancréatite) ;
• signes d’infection ou d’inflammation ;
• faiblesse musculaire au niveau des mains et des pieds et se propageant au tronc avec palpitations, tremblements (risque de maladie auto-immune).
• Prévenir le médecin si :
– raideur, difficultés pour se mouvoir, douleur articulaire (risque d’ostéonécrose) ;
– signes de lipodystrophie ;
– douleurs osseuses (risque de fracture) ;
– soif, urines abondantes, douleurs rénales (risque rénal).
Suivi thérapeutique
• Fonction rénale à l’instauration puis toutes les 4 semaines durant la première année, puis tous les 3 mois. Ces bilans sont rapprochés en cas d’insuffisance rénale. En association avec des néphrotoxiques, surveillance hebdomadaire.
• Etat général et moral.
• NFS, nombre de CD4+, charge virale.
* Pharmacien praticien hospitalier, auteur de l’ouvrage Les Médicaments à délivrance particulière, paru aux Editions du Moniteur des pharmacies.
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