- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Vigilances ›
- Soumission chimique : le zolpidem première « drogue du viol »

© Soumission chimique : le zolpidem première « drogue du viol » - istock - Rawpixel
Soumission chimique : le zolpidem première « drogue du viol »
Sur 462 cas de soumission chimique (utilisation à des fins criminelles ou délictuelles de substances psychoactives à l’insu de la victime ou sous la menace) enregistrés en 2017 par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), 75 % impliquent des médicaments.
4 fois sur 10, les benzodiazépines et apparentés sont utilisées. En tête (mais en baisse) : le zolpidem (21 %). Il est suivi de près par le diazépam (en hausse), le bromazépam, puis la zopiclone (en hausse).
Parmi les sédatifs (30 % des cas), la cyamémazine, les antipsychotiques et l’hydroxyzine sont aussi concernés. Les opioïdes sont utilisés dans 4 % des cas identifiés.
Parmi les substances non médicamenteuses utilisées pour la soumission chimique (25 % des cas), le MDMA, l’alcool, la cocaïne, le GHB et le cannabis sont cités.
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Préparations magistrales de quétiapine : un nouveau tableau d’équivalence de doses
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Interactions avec les produits à base de CBD : quels médicaments ?
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Méthotrexate : encore trop d’erreurs
- [VIDÉO] Entre le « jaune » des missions et le « bleu » de la rentabilité, le vert de l’officine est en devenir
- Retrait des tests Covid-19 aux préparateurs : le ministère n’était pas au courant !
- Cosmétiques : la DGCCRF muscle ses contrôles
- Rapport des industriels du médicament : les 5 chiffres à retenir pour l’officine