Soumission chimique : le zolpidem première « drogue du viol »

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Soumission chimique : le zolpidem première « drogue du viol »

Publié le 13 mars 2019
Par Anne-Hélène Collin
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Sur 462 cas de soumission chimique (utilisation à des fins criminelles ou délictuelles de substances psychoactives à l’insu de la victime ou sous la menace) enregistrés en 2017 par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), 75 % impliquent des médicaments.

4 fois sur 10, les benzodiazépines et apparentés sont utilisées. En tête (mais en baisse) : le zolpidem (21 %). Il est suivi de près par le diazépam (en hausse), le bromazépam, puis la zopiclone (en hausse).

Parmi les sédatifs (30 % des cas), la cyamémazine, les antipsychotiques et l’hydroxyzine sont aussi concernés. Les opioïdes sont utilisés dans 4 % des cas identifiés.

Parmi les substances non médicamenteuses utilisées pour la soumission chimique (25 % des cas), le MDMA, l’alcool, la cocaïne, le GHB et le cannabis sont cités.

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