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- Risques confirmés et précisés
Les résultats d’une vaste étude menée par la CNAM-TS et l’ANSM, sur 4,3 millions de femmes, confirment le doublement du risque embolique sous pilules de 3e génération par rapport à celles de 2e génération. Elément nouveau, l’étude conclut à « un risque global inférieur pour les dosages à 20 µg d’œstrogènes par rapport au dosage de référence 30/40 µg », quelle que soit la génération du progestatif. Au final, donc, les contraceptifs oraux combinés associant un progestatif d’ancienne génération (lévonorgestrel, norgestrel et noréthistérone) à un faible dosage d’éthinylestradiol sont ceux qui présentent le risque le plus faible. Selon l’ANSM, les pratiques de prescription évoluent « dans le bon sens » depuis décembre 2012 avec une augmentation marquée des prescriptions des pilules de 1re et 2e générations « presque exclusivement » faiblement dosées en œstrogènes (20 µg). La part de prescription de ces générations de pilules est aujourd’hui de 73 % au sein des contraceptifs oraux combinés. Est également notée, sur les 6 derniers mois, une hausse de 43 % des ventes de DIU au cuivre et de 25 % des implants et stérilets progestatifs. Les conclusions de l’Europe en vue d’une éventuelle restriction de l’usage des pilules de 3e et 4e générations sont attendues pour cet automne.
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