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Progestatifs et méningiome : des moyens réclamés pour alerter les patients
Satisfaite des mesures envisagées par les autorités sanitaires concernant le surrisque de méningiome lié à la prise de certains progestatifs, France Assos santé réclame maintenant des moyens de communication directs pour alerter les personnes concernées.
Les progestatifs sont très utilisés pour traiter de nombreuses pathologies gynécologiques, mais également au cours de la ménopause, dans certains cas de stérilité, comme moyens de contraception et dans certains parcours de transition. Les alertes issues des analyses de données du service de pharmaco-épidémiologie Epi-Phare sont donc susceptibles de toucher une large population.
Face à l’ampleur de la situation, l’association d’usagers France Assos santé s’inquiète : « En cas d’alerte sur un médicament, l’information circule quelques jours dans les médias et sur les réseaux sociaux puis disparaît. Résultat : de nombreux patients exposés ignorent qu’ils sont potentiellement en danger ». Ainsi l’association réclame une information ciblée. Or « l’envoi d’un courrier aux personnes concernées n’est possible qu’après une longue et laborieuse consultation des bases locales de remboursement de l’Assurance maladie. De plus, ces bases ne permettent pas de remonter au-delà d’une période de 24 mois », se désole Yann Mazens, chargé de mission Produits de santé au sein de France Assos santé.
L’association réitère ainsi sa demande de rendre effectif, pour tous les produits de santé, un dispositif sécurisé et centralisé, permettant une information directe des patients même lorsque le traitement remonte à plusieurs années. Elle rappelle au passage qu’au cours de la crise sanitaire liée au Covid-19 une telle communication a été possible : « Les moyens techniques et les outils numériques pour un rappel rapide et massif existent. Ne manque plus que la volonté politique ».
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