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Près d’une ordonnance d’hôpital sur dix contient des erreurs
Une étude publiée début décembre par le régulateur médical britannique GMC a révélé au grand jour l’existence d’un pourcentage significatif d’erreurs dans les prescriptions hospitalières. Le travail de compilation, qui s’est appuyé sur l’analyse de plus de 124 000 ordonnances provenant de 19 hôpitaux au travers du pays, aboutit à un pourcentage d’erreurs de 8,9 % (2 % de ces erreurs sont considérées comme potentiellement mortelles). L’étude souligne qu’elles sont le plus souvent le fait de jeunes médecins en formation suivant à la lettre les indications de leurs… aînés sans prendre la précaution de vérifier les problèmes potentiels liés aux médicaments prescrits. Ce pourcentage pourrait être plus élevé sans l’intervention des infirmières, des médecins seniors et des pharmaciens capables d’intercepter à temps les prescriptions erronées.
Un manque de culture de la sécurité
Selon l’étude, les erreurs de dosage constituent près de 5 % des erreurs et sont qualifiées de « potentiellement sérieuses ». Plus de la moitié d’entre elles, jugées « potentiellement significatives », concernent souvent des omissions par lesquelles le médicament habituel du patient n’est pas renouvelé. Enfin, 40 % de ces erreurs, considérées comme mineures, sont à mettre sur le compte d’ordonnances illisibles ou dont les abréviations ne sont pas standardisées.
A l’issue de cette étude, le GMC a dénoncé un manque de culture de la sécurité dans les prescriptions hospitalières. Si l’organisme reconnaît qu’un taux d’erreurs nul est difficile à atteindre, il propose néanmoins de minimiser ce risque en mettant en place des formulaires de prescriptions standardisées dans l’ensemble des hôpitaux britanniques.
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