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Ordonnances falsifiées : la codéine en forte hausse
La codéine est, en 2018, la molécule la plus citée sur des ordonnances falsifiées, selon l’enquête Osiap (Ordonnances suspectes indicateurs d’abus possible) réalisée par les centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP) et d’addictovigilance sur 1 950 ordonnances identifiées par les officinaux. Qu’il s’agisse de spécialités antitussives (1re place) ou antalgiques (2e place), elle intègre le trio de tête et détrône le zolpidem, leader historique, qui chute à la 5e place. Une « émergence massive » expliquée par la restriction des conditions de prescription et de délivrance de juillet 2017, « avec pour effet de rendre plus visible un comportement qui ne l’était pas lorsque ces médicaments étaient accessibles sans ordonnance ». Autre molécule déferlante : la prégabaline (4e place), dont l’usage abusif, apparu en 2011, est particulièrement « marqué » en 2018. Le tramadol (3e place) complète ce top 5.
Les ordonnances, falsifiées dans 81 % des cas, étaient présentées dans un contexte suspect (refus de montrer une carte Vitale, fautes d’orthographe). Le profil des demandeurs de codéine antitussive est particulier : il s’agit de jeunes hommes (moyenne d’âge 23 ans) peu connus de la pharmacie.
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