Vigilances Réservé aux abonnés

Ne pas prendre l’AINS à la place de l’autre

Publié le 13 mai 2023
Par Yolande Gauthier
Mettre en favori
 

En cas d’infection courante comme une angine, une rhinopharyngite, une otite, une infection dentaire, une toux, une lésion cutanée ou une varicelle, mieux vaut utiliser le paracétamol plutôt que l’ibuprofène ou le kétoprofène pour soulager la douleur ou la fièvre. Car les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), en masquant ces symptômes, peuvent retarder le diagnostic et la prise en charge des patients. Avec pour conséquence, a rappelé l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), un risque de complications graves de l’infection pouvant survenir même si des antibiotiques sont prescrits. Plusieurs déclarations de complications infectieuses, parfois fatales, ont été notifiées au mois de mars chez des adultes ou des enfants ayant pris des AINS sur prescription ou en automédication.

 
 
 

Publicité