Méningitec : l’ANSM écarte le risque

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Méningitec : l’ANSM écarte le risque

Publié le 2 décembre 2015
Par Afsané Sabouhi
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« A ce jour, il n’y a pas de raison d’être inquiet. Nous n’avons observé aucun risque particulier lié à la contamination des lots de vaccins Meningitec retirés du marché le 24 septembre 2014 », a assuré à la presse Dominique Martin, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament.

Le défaut de fabrication survenu correspond à un problème dans la chaîne de production du laboratoire Nuron Biotech ayant abouti à la présence de rouille dans certaines seringues. Mais l’Agence s’est montrée très rassurante quant à d’éventuelles conséquences.

Selon l’enquête menée par ses services, la probabilité que des lots contaminés aient été distribués en France n’est que de l’ordre de 0,2 % et les seringues contaminées, appartenant à des lots non commercialisés en France présentaient de la rouille dans une partie du bouchon qui n’est pas en contact avec la solution vaccinale. Les analyses toxicologiques ont également montré que, dans l’hypothèse où un enfant aurait reçu une injection de solution vaccinale contaminée par la rouille, les taux d’oxydes de fer, de chrome et de nickel restaient très inférieurs aux seuils à risque pour la santé. Par ailleurs, aucun signal spécifique n’a été enregistré en pharmacovigilance. L’Agence considère donc que ce défaut de qualité survenu dans la production de Meningitec n’engendre pas de risque particulier pour la santé des personnes vaccinées.

Le directeur général de l’ANSM a par ailleurs loué l’efficacité du système de rappels de lots reposant sur les pharmaciens, soulignant que ce dispositif français servait de modèle à nos voisins européens.    

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