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L’INSERM noie le « french paradox » dans l’éthanol
Les effets de l’alcool varient sensiblement selon l’âge, le sexe, la corpulence (risque de développer une cirrhose plus important chez les obèses), ou encore certaines caractéristiques génétiques, démontre une expertise collective de l’INSERM qui vient d’être publiée.
Par ailleurs, quid du « paradoxe français » ? C’est seulement après 45 ans et à très petites doses (pas plus de 20 g par jour pour les hommes ; 10 à 20 g pour les femmes) que l’alcool a un effet protecteur sur le système cardiovasculaire. Un bénéfice qui ne semble pas lié au type de boisson (vin, bière ou spiritueux), mais à l’éthanol lui-même.
Enfin, on réapprend que les femmes sont plus sensibles aux méfaits de l’alcool, que ceux-ci se manifestent plus sévèrement et rapidement et avec des doses quotidiennes plus faibles (leur risque devient important à partir de 30 g d’alcool par jour contre 50 g chez l’homme*). Les experts de l’INSERM insistent également sur le danger de la prise d’alcool pendant la grossesse : le risque d’accoucher d’un enfant de faible poids ou présentant des troubles cognitifs apparaît pour des consommations égales ou supérieures à 20 g par jour. Boire occasionnellement mais de façon excessive (par exemple cinq verres d’alcool) fait aussi courir des risques au bébé.
* Un verre standard de vin (15 cl), de bière (25-30 cl) ou de spiritueux (3-5 cl) contient la même quantité d’éthanol, en moyenne 10 g.
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