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- L’Europe préconise des restrictions
Suite à la réévaluation de pharmacovigilance des dérivés de l’ergot menée en France en 2011 et au vu d’une balance bénéfice-risque défavorable, l’Agence européenne du médicament (EMA) recommande de restreindre les indications autorisées pour ces molécules. Sont concernées la dihydroergocristine, la dihydroergotamine, la dihydroergotoxine, la nicergoline et l’association dihydroergocryptine/caféine. Les spécialités en contenant et ayant pour seules indications les troubles circulatoires (claudication intermittente, maladie de Reynaud, rétinopathie aiguë d’origine vasculaire, certains troubles visuels et hypotension orthostatique), les troubles cognitifs et/ou la prévention de la migraine, devraient être retirés du marché du fait des risques accrus de fibrose et d’ergotisme. L’utilisation de ces molécules dans la prévention de la crise de migraine et dans les démences telles que la maladie d’Alzheimer n’est pas remise en cause. Dans les faits, ces mesures ne seront applicables qu’une fois approuvées par la Commission européenne.
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