Vigilances Réservé aux abonnés

Les cosmétiques dans la ligne de mire

Publié le 12 mai 2007
Mettre en favori

En 2006, 128 effets indésirables liés à l’utilisation de produits cosmétiques ont été déclarés au département de l’évaluation des produits cosmétiques, biocides et tatouages de l’Agence de Sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Parmi les notificateurs, 9 % sont des pharmaciens. Les effets les plus fréquents ont été les réactions allergiques dans 79 % des cas (5 % de réactions immédiates contre 94 % de réactions retardées), suivies, pour 11 %, de cas d’irritations cutanées. Les autres effets regroupent l’alopécie, les convulsions, la gêne respiratoire, l’acné inflammatoire, la gynécomastie. Un tiers des effets indésirables a été « grave », un autre tiers « qualifié de grave » et le dernier tiers classé comme « non grave ». Les produits principalement mis en cause sont les soins visage et corps, les tatouages éphémères, les teintures capillaires et les produits dépilatoires.

Plusieurs retraits de marché en 2006

L’Afssaps a donc pris différentes mesures au cours de l’année 2006. Une lotion contenant des terpènes et ne mentionnant pas l’interdiction de l’utiliser chez les enfants de moins de 3 ans a été retirée du marché. En raison de risques de confusion, des trousses contenant des unidoses de chlorure de sodium à 0,9 % et des dosettes de solutions pour la toilette intime ont subi le même sort. Elle a également révisé les recommandations et les précautions d’emploi de certains produits anti-cellulite à base de rétinol après quelques cas d’irritations cutanées. L’utilisation de la vitamine K1 dans les produits cosmétiques a été interdite.

Enfin, une campagne d’information sur les risques des tatouages éphémères noirs a été mise en place.

Publicité