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Languedoc-roussillon : L’Ordre veut une collecte des produits chimiques périmés

Publié le 29 novembre 2003
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Quinze kilos par pharmacie, en moyenne, de matières premières chimiques périmées ou inutilisables, jusqu’à 150 kg dans une officine des Pyrénées-Orientales : tel est le bilan d’une enquête organisée par le conseil régional de l’ordre des pharmaciens du Languedoc-Roussillon.

En juillet dernier, un questionnaire a été adressé aux 1 040 pharmacies de la région pour les sonder sur leurs éventuels besoins, 96 y ont répondu. Trois questions étaient posées : « Avez-vous des produits chimiques à éliminer ? », « Si oui, quel est leur poids approximatif ? », « Etes-vous d’accord pour participer au coût d’une collecte ? » Près de deux officinaux sur trois ont répondu favorablement à cette dernière question, tandis que plus d’un sur dix n’est pas disposé à participer financièrement. Plus d’un titulaire sur quatre déclare ne pas avoir de produits chimiques à éliminer, sans préciser si son officine est déjà ou non organisée à cette fin.

Si le conseil régional de l’Ordre n’envisage pas de participer financièrement à la collecte, il prône son organisation tous les deux ou trois ans pour respecter l’évolution de la réglementation sur l’élimination des déchets dangereux en faisant appel à un professionnel. Une première campagne pourrait être mise en oeuvre début 2004.

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