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La Ritaline

Publié le 2 avril 2005
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Dans un article engagé, au titre dénonciateur (« Enfants hyperactifs : les dérives de la prise en charge »), Santé Magazine remet en question le bien-fondé du diagnostic d’hyperactivité, estimant qu’« il ne se fonde que sur des critères comportementaux, subjectifs par définition ». Le rédacteur, Guy Hugnet, auteur du livre Le Temps des antidépresseurs, se plaît à rappeler que la Ritaline possède les propriétés d’une amphétamine et dresse une liste inquiétante de ses effets secondaires : palpitations, hypertension, retard de croissance, dépression lors du sevrage… Sans oublier d’évoquer la possibilité d’une neurotoxicité. De quoi faire peur à de nombreux parents qui risquent de stopper brutalement le traitement et de potentialiser le syndrome de sevrage… Les médecins, eux, sont directement : « attention aux prescriptions abusives ». Les règles de diagnostic leur sont reprécisées. Est-ce bien la vocation d’un journal grand public ?

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