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Kétamine : alerter sur les risques
Médicament stupéfiant utilisé à l’hôpital comme anesthésique ou en soins palliatifs comme antalgique, la kétamine est aussi consommée illégalement à des fins récréatives. Face à l’augmentation de son usage, médical comme non médical, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) rappelle les dangers liés à une utilisation prolongée et/ou répétée.
La dépendance ou l’accoutumance n’est pas le seul risque encouru. Des atteintes graves du foie (hépatite), des voies biliaires (cholestase, cholangite), des voies urinaires (cystite interstitielle ou non infectieuse) et du rein (insuffisance rénale aiguë, hydronéphrose…) sont régulièrement signalées aux centres de pharmacovigilance et d’addictovigilance. Un médecin doit être consulté sans attendre en cas d’apparition de sang dans les urines ou de douleurs pelviennes, et une surveillance régulière de la fonction hépatique est nécessaire. L’utilisation répétée à visée festive ou sexuelle (chemsex) peut être prise en charge en addictologie.
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