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IPP : accompagner l’arrêt des traitements injustifiés
Alors que plus d’un quart de la population française a déjà reçu un traitement par un inhibiteur de la pompe à protons (IPP), la moitié des usages ne serait pas justifiée. La Haute Autorité de santé (HAS) compte sur les pharmaciens pour accompagner les patients concernés par un arrêt de traitement.
Trop systématiquement prescrits ou utilisés de façon inutilement prolongée, les IPP exposent à de nombreux effets indésirables et interactions. La fiche de bonnes pratiques sur le bon usage des IPP publiée ce vendredi 14 octobre par la HAS, rappelle les indications justifiant une prise d’IPP et la nécessité de réévaluer régulièrement l’intérêt de ce traitement. Un arbre décisionnel expose les conditions dans lesquelles une poursuite ou un arrêt de traitement sont justifiés dans la prise en charge du reflux gastro-œsophagien de l’adulte et les solutions alternatives à mettre en place.
« Le conseil pharmaceutique lors de la dispensation en pharmacie de ville est important pour prendre en compte les interactions médicamenteuses, les effets indésirables, la justification d’un traitement prolongé en l’absence d’avis médical. Une coordination entre le prescripteur et le pharmacien est indispensable. L’information du patient pour obtenir son adhésion doit être recherchée pour le succès de l’arrêt de l’IPP », préconise la HAS.
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