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© Intoxications aux champignons : l’Anses rappelle les bonnes pratiques de cueillette et de préparation - dr
Intoxications aux champignons : c’est le moment de redoubler de vigilance
Depuis le 1er juillet 2020 les centres antipoison (CAP) ont dénombré 732 cas d’intoxication liés à la cueillette de champignons sauvages (les symptômes observés sont principalement d’ordre digestif) dont 5 cas de gravité forte pouvant menacer le pronostic vital. Depuis ces deux dernières semaines, ils constatent une forte accélération du nombre d’intoxications. Les systèmes de santé étant particulièrement sous tension du fait de l’épidémie de Covid-19, l’Anses (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a souhaité rappeler quelques recommandations pour sécuriser la consommation de ces champignons sauvages :
– Ne ramasser que les champignons connus parfaitement.
– En cas de doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés ne pas consommer la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste (tel que le pharmacien ou une association ou société de mycologie).
– Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon. Ne pas en cueillir près de sites potentiellement pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges).
– Séparer les espèces dans une caisse, un carton ou un panier mais jamais dans un sac plastique.
– Les champignons doivent être conservés au réfrigérateur (maximum 4°C). Ils sont à consommer dans les deux jours après la cueillette, ils doivent être suffisamment cuits, mangés en quantité raisonnable et ne jamais être donnés à manger à de jeunes enfants.
Par ailleurs, l’Anses ne recommande pas d’utiliser les applications de reconnaissance de champignons sur smartphone en raison du risque élevé d’erreur d’identification.
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