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Finastéride : des effets indésirables dans le viseur des autorités européennes
Déjà mis sous surveillance par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le finastéride fait aujourd’hui l’objet d’une réévaluation de sa balance bénéfice/risque par le comité de pharmacovigilance de l’Agence européenne du médicament (PRAC).
Indiqué dans le traitement des stades précoces de l’alopécie androgénique chez l’homme de 18 à 41 ans, le finastéride 1 mg peut être à l’origine de troubles de la fonction sexuelle et de troubles psychiatriques. Ces risques connus ont justifié la mise sous surveillance renforcée du finastéride par l’ANSM qui a d’ailleurs souhaité renforcer la bonne information des patients et des professionnels de santé sur les risques associés à son utilisation, en mettant en place plusieurs mesures préventives : publication d’une fiche d’information à destination des patients et d’un dossier thématique dédié, envoi de courrier aux professionnels de santé, apposition de messages d’alerte sur les boîtes de médicaments…
Malgré ces actions, des cas graves d’effets indésirables (notamment des idées suicidaires) continuent d’être signalés.
Compte tenu de ces résultats et de l’indication du traitement (l’alopécie est une affection sans danger pour la santé touchant des hommes jeunes), une demande d’évaluation des risques de toute la classe pharmacologique, soit les spécialités à base de finastéride 5 mg et de dutastéride 0,5 mg, a été demandée à l’Agence européenne des médicaments (EMA). Cette procédure de 5 mois pourrait conduire à des changements d’étiquetage, à une suspension ou à un retrait du marché des spécialités étudiées.
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