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Exposition à Androcur : recherche patientes désespérément
Depuis les débuts de « l’affaire » Androcur en août dernier, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a nommé un groupe de travail, émis de nouvelles recommandations, informé régulièrement et publiquement de ses avancées sur le sujet. Mais les patientes exposées à l’acétate de cyprotérone n’ont toujours pas été contactées. Une « incapacité persistante » des autorités sanitaires que l’association de patients France Assos Santé souhaite dénoncer : « Dans le cas précis d’un risque médicamenteux, ce rappel [des patients, NdlR] n’est possible qu’après une longue et laborieuse consultation des bases locales de remboursement de l’Assurance maladie. » S’il existe bien un historique des remboursements de l’Assurance maladie depuis 2006, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) ne permet pas d’accéder à ces données au-delà de 3 ans, explique l’association. La bonne intention, qui est de protéger l’identité des patients, empêche aujourd’hui de les prévenir d’un risque médicamenteux. « Il y a urgence à mettre en place un dispositif de rappel cohérent et efficace, en garantissant évidemment la protection des données des usagers. Avec la multiplication des scandales sanitaires, on ne peut accepter que des dizaines de milliers de patients soient perdus de vue, et donc potentiellement en danger. Nous demandons aux pouvoirs publics de faire preuve de responsabilité et de volonté politique sur ce dossier », réclame Alain-Michel Ceretti, président de France Assos Santé. §
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