Epoétines recombinantes humaines : des réactions cutanées sévères

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Epoétines recombinantes humaines : des réactions cutanées sévères

Publié le 20 septembre 2017
Par Yolande Gauthier
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L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte sur le risque de réactions cutanées sévères chez les patients traités par époétines recombinantes humaines (Aranesp, Eprex, Binocrit, Eporatio, Retacrit, Neorecormon, Mircera).

Des cas de syndrome de Stevens-Johnson et de syndrome de Lyell ont été rapportés, dont certains ont eu une issue fatale. Ces réactions, très rares, ont été plus sévères avec les époétines recombinantes humaines à longue durée d’action.

L’ANSM demande que les patients soient informés des signes évocateurs de réaction cutanée sévère à l’instauration du traitement : symptômes pseudo-grippaux précédant une éruption cutanée étendue avec rougeurs, bulles au niveau de la peau, de la bouche, des yeux, du nez, de la gorge, des parties génitales. S’ensuivent souvent une exfoliation et une desquamation cutanée semblable à une brûlure sévère.

Le traitement par époétine humaine recombinante devra être immédiatement arrêté et le patient doit contacter sans tarder son médecin.

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