Effets indésirables, interactions médicamenteuses : l’intérêt d’en parler au comptoir

© Traitements des maladies cardiovasculaires et troubles psychiques : seuls 28 % des patients parlent des effets secondaires avec leur pharmacien - dr

Effets indésirables, interactions médicamenteuses : l’intérêt d’en parler au comptoir

Publié le 29 octobre 2020
Par Laura Quéré
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Une étude réalisée par Upjohn (division de Pfizer)* s’est intéressée à 820 patients atteints de maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, diabète, infarctus, hypercholestérolémie, arythmie ou autre) et troubles psychiques (dépression, troubles anxieux, troubles bipolaires ou autre) pour mieux comprendre leurs expériences sur la perception des risques et des bénéfices de leurs traitements. Quels enseignements tirer de cette étude pour le pharmacien ? Les résultats montrent notamment que 47 % des répondants ne pensent pas aux effets indésirables à l’initiation du traitement. En cas d’effets secondaires, 81 % des patients en parlent à leur médecin, 42 % adaptent eux-mêmes leur traitement et 20 % l’arrêtent. Seuls 28 % des patients parlent des effets secondaires avec leur pharmacien et ils sont seulement 22 % à parler avec lui de la posologie. Concernant les possibles interactions médicamenteuses, plus d’un répondant sur 4 n’en a pas conscience et seuls 58 % ont une idée des interactions avec l’alcool. Ces chiffres peu élevés révèlent tout l’intérêt d’un meilleur dialogue avec le pharmacien. Les accompagnements pharmaceutiques qui sont mis en place à destination des patients sous AVK, AOD, asthmatiques, personnes âgées et, récemment, les personnes sous anticancéreux oraux, ont bien cet objectif.

« La réduction de la mortalité prématurée de ces maladies chroniques, est naturellement associée à une compréhension actualisée de l’observance et de la iatrogénie médicamenteuse de la part des patients et aussi des soignants. », rappelle Upjohn dans son communiqué de presse en date du 28 octobre.

*étude menée en collaboration avec Carenity du 14 février au 15 mai 2020 auprès de 820 patients atteints de maladies cardiovasculaire (49 %) ou de patients atteints de troubles psychiques (36 % ), ou des deux (15 %).

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