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© L’ANSM défend la légitimité thérapeutique de la dompéridone - DR
Dompéridone : la surconsommation à l’origine du danger, selon l’ANSM
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« La France consomme 4 fois plus de dompéridone que la moyenne de nos voisins européens », considère Dominique Martin, directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dans un entretien au quotidien Le Figaro du 23 avril 2015.
Le dirigeant de l’ANSM défend la légitimité thérapeutique de ce médicament. « Je ne conteste pas qu’il y ait un surrisque en France mais j’aimerais rappeler que l’estimation à 231 morts ne fait pas consensus et serait à confirmer », a indiqué Dominique Martin. Début avril, la revue Prescrire avait fait état de 200 morts subites en 2012 en lien avec l’administration de dompéridone.
Selon Dominique Martin, ce n’est pas la dompéridone elle-même qui pose problème, mais sa surconsommation. « C’est à cette surconsommation, qui relève selon moi du mésusage, qu’il faut s’attaquer plutôt que de retirer la molécule du marché. On ne peut pas retirer un médicament qui est dangereux notamment parce qu’il est mal utilisé, sinon on en supprimerait beaucoup ! », a assuré le directeur de l’ANSM.
Aussi, l’agence du médicament considère qu’utilisée dans de bonnes conditions, la dompéridone présente un « rapport bénéfices/risques acceptable ».
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