Vigilances Réservé aux abonnés

Des risques similaires à ceux des AVK

Publié le 5 mai 2012
Par Géraldine Galan
Mettre en favori

Suite au signalement d’accidents hémorragiques chez des patients traités par les nouveaux anticoagulants oraux Pradaxa (dabigatran) ou Xarelto (rivaroxaban), et dans le contexte de leur extension d’indication*, l’ANSM (ex-Afssaps) rappelle que les risques hémorragiques et thrombotiques de ces traitements sont similaires à ceux des AVK avec la même fréquence globale. Pour l’heure, on ne dispose toutefois pas de test de coagulation spécifique validé en routine pour ces « nouveaux » anticoagulants. Des tests disponibles dans les laboratoires spécialisés permettent « d’approcher le niveau d’anticoagulation » mais ils sont réservés aux situations d’urgence. Dans un récent point d’information, l’Agence mentionne par ailleurs qu’un relais par un nouvel anticoagulant chez un patient sous AVK n’est justifié qu’en cas de « difficulté majeure à maintenir l’INR dans la zone thérapeutique ». Elle précise que le relais d’un AVK vers un nouvel anticoagulant s’effectue en fonction de l’INR (instauration du dabigatran une fois que l’INR est ≤ 2, pour le rivaroxaban INR ≤ 3). Les modalités du relais inverse (nouvel anticoagulant/vers AVK) sont également décrites. Elles tiennent compte de la clairance de créatinine en plus de l’INR.

* Prévention de l’accident vasculaire cérébral et de l’embolie systémique dans la fibrillation auriculaire non valvulaire.

Publicité