Des pistes pour réduire les erreurs médicamenteuses

L’ANSM et le Collège de la médecine générale ont organisé fin novembre une journée interprofessionnelle de sensibilisation à la problématique des erreurs médicamenteuses en ville, en encourageant le partage d’expériences. Plus de 12 000 déclarations ont été enregistrées par l’ANSM entre 2013 et 2017. Parmi elles, 63 % ont entraîné un effet indésirable, considéré comme grave dans la moitié des cas. A l’hôpital comme en ville, les erreurs liées à l’administration sont majoritaires. Pour le directeur de l’ANSM, Dominique Martin, qui a conclu cette journée d’échange, trois pistes sont à étudier : simplifier les boîtes de médicaments pour les rendre plus informatives et accessibles aux patients, réduire la prescription médicamenteuse en particulier pour les populations âgées et vulnérables, et multiplier les outils de communications adaptés aux patients.§