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Délivrance de Paxlovid : les raisons d’un flop
Sur les 500 000 boîtes de Paxlovid (nirmatrelvir/ritonavir), indiqué dans le traitement des adultes atteints de Covid-19 présentant un risque élevé d’évolution vers une forme grave de la maladie et disponible depuis quelques semaines en ville, seulement 3500 patients en ont bénéficié. Et très peu de ces boîtes ont été délivrées par les pharmaciens. Pourquoi ?
Pour Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’échec de Paxlovid « tient à l’extrême complexité du parcours patient. Il faut que ce traitement soit initié dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes du Covid-19, sinon il n’est pas efficace ; le médecin doit entreprendre des démarches sur Internet pour son patient qui doit se tester avant que le pharmacien puisse lui délivrer ce médicament ». Une course contre la montre trop lourde pour les professionnels de santé. Loin des objectifs que le ministère de la Santé s’était fixé lors de la mise en service de Paxlovid par le laboratoire Pfizer, il envisage désormais une simplification des procédures de délivrance. Pour gagner du temps et des patients éligibles, le président de la FSPF propose d’appliquer à Paxlovid une dispensation protocolisée qui, selon lui, « se prête parfaitement à ce type de dispensation. Le pharmacien aurait juste à mener un interrogatoire pour s’assurer de l’éligibilité du patient (patient symptomatique depuis moins de 5 jours, test positif, vérification d’absence de contre-indication ou d’interaction majeure avec un traitement existant, etc.), le questionnaire rempli vaudrait alors prescription autorisant à passer la commande et à délivrer ce médicament ».
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