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© contraception urgence ellaone
Contraception d’urgence : EllaOne sans ordonnance, gratuite pour les mineures
La contraception d’urgence EllaOne (ulipristal) a été délistée par l’Agence européenne en janvier.
Le laboratoire HRA Pharma a expliqué le 17 avril, à l’occasion d’une conférence, les conséquences de cette mesure pour les patientes mais aussi les pharmaciens.
Avec une précision de taille : pas besoin de parution au Journal officiel pour que le délistage s’applique de facto en France, l’Autorité européenne étant prépondérante. Le laboratoire avait annoncé la date du 15 avril afin de préparer en amont l’accompagnement des pharmaciens.
HRA Pharma propose aux équipes officinales des réunions d’information en région, un site internet réservé et sécurisé www.ellaonepharmaciens.fr et un module d’e-learning à télécharger.
Des outils de sensibilisation sont également prévus pour le grand public : serious game » Nuit chaude et douche froide « , appli pour smartphone » Capote riposte « , site www.etsicamarrivait.fr .
Quant à la gratuité de la délivrance aux mineures, elle est en pratique assumée par l’Assurance maladie depuis fin mars, indique le laboratoire.
Le délistage d’EllaOne ne remet pas en cause la commercialisation du lévonorgestrel. » Les deux vont coexister, car Norlevo reste utile par exemple chez les femmes qui allaitent « , assure Luc Massart, directeur général France du laboratoire HRA Pharma.
« La grossesse est une contre indication à l’utilisation de l’ulipristal, alors qu’il n’y a pas de contre-indication avec le lévonorgestrel. Si la femme est enceinte malgré la prise de l’ulipristal, il n’y a cependant pas d’indication à faire une IVG mais la grossesse doit être surveillée de près et déclarée sur un site dédié « , précise par ailleurs le Dr Françoise Tourmen, gynécologue et formatrice en contraception.
« D’autre part, l’ulipristal diminue l’efficacité des contraceptions estroprogestatives et progestatives pures. Il faut donc au minimum 14 jours d’utilisation des préservatifs (ou jusqu’aux règles suivantes) après une prise d’ulipristal, contre 7 jours pour le lévonorgestrel. La HAS est d’ailleurs consultée actuellement pour une mise à jour de la conduite à tenir en cas d’oubli de pilule tenant compte de la pharmacologie des deux contraceptions d’urgence hormonale « , ajoute le Dr Tourmen.
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