Vigilances Réservé aux abonnés

Conférence de Barcelone : les laboratoires maltraités

Publié le 13 juillet 2002
Mettre en favori

A Barcelone, la 14e Conférence mondiale sur le sida aura été marquée par des manifestations d’associations de patients réclamant l’accès aux génériques pour les pays pauvres. Le stand du laboratoire Roche a ainsi été saccagé par Act-Up, qui ont aussi violemment pris à parti Jean-François Mattéi, ministre de la Santé.

Concernant la recherche, l’utilisation de la numération des lymphocytes CD4 comme principal indicateur pour initier une thérapie est l’une des recommandations essentielles de la nouvelle version du rapport Delfraissy. Le traitement doit être débuté en cas de symptômes et/ou si le taux de CD4 passe au-dessous de 200/mm3. Au-dessus, d’autres facteurs interviennent : vitesse de décroissance des CD4, charge virale, implication du patient, effets secondaires… La charge virale (taux d’ARN viral plasmatique) n’est plus prise en considération pour démarrer le traitement mais demeure importante pour évaluer la réponse aux antirétroviraux en plus de la numération des CD4. La trithérapie de première intention reste la même que dans le précédent rapport.

A Barcelone, plusieurs nouvelles molécules ont été présentées : le T-20 (sa commercialisation par Roche est espérée début 2003), le ténofovir (Viread) de Gilead, un inhibiteur de l’intégrase de GSK… Par ailleurs, plusieurs vaccins sont à l’étude. Celui de VaxGen (AIDS-Vax) est le seul candidat actuellement en phase III. Les six autres sont à des phases plus précoces.

Publicité