Antirhumes vasoconstricteurs : l’Académie de médecine prône la prescription obligatoire

© Pour l’Académie de médecine, les antirhumes à base de vasoconstricteurs devraient être soumis à prescription - © D. R.

Antirhumes vasoconstricteurs : l’Académie de médecine prône la prescription obligatoire

Publié le 29 juin 2015
Par Matthieu Vandendriessche
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Dans un communiqué diffusé ce lundi 29 juin, l’Académie nationale de médecine recommande que les vasoconstricteurs administrés par voie orale (pseudoéphédrine, phényléphrine), aujourd’hui en vente libre, soient délivrés uniquement sur ordonnance.

L’académie fonde sa position sur le fait que la balance bénéfice/risque de ces médicaments est moins favorable que celle des vasoconstricteurs administrés par voie nasale, eux-mêmes soumis à prescription : éphédrine, phényléphrine, etc.

« Ces médicaments déterminent des effets indésirables, liés à leur mécanisme d’action, comme une hypertension artérielle, des syndromes coronariens, aigus, des troubles du rythme cardiaque ou des accidents vasculaires cérébraux. Les données de pharmacovigilance montrent que ces effets indésirables déclarés sont certes très rares (moins de 1 boîte vendue sur 1 million) mais graves et dans tous les cas imprévisibles. Ils surviennent tant avec les formes orales que nasales et, dans certains cas, dans le cadre d’un mésusage que sont le non respect de la posologie ou de la durée de traitement, l’association de deux vasoconstricteurs, l’utilisation chez l’enfant, la dépendance ou le surdosage », justifie l’Académie de médecine.

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