Antiépileptiques : le « oui mais » de l’Afssaps à la substitution

Publié le 10 mars 2008
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Ce matin, l’Afssaps a livré ses recommandations concernant la substitution des médicaments antiépileptiques. « L’efficacité et la sécurité des médicaments génériques des antiépileptiques n’est pas remise en cause. […] Depuis leur arrivée, on n’a pas constaté d’augmentation des phénomènes de répétition ou d’aggravation des crises », indique Jean Marimbert, le directeur général de l’Afssaps.

Des propos rassurants qui s’accompagnent pourtant de recommandations inhabituelles : en effet, les médecins doivent mettre l’accent « sur un nécessaire dialogue avec leur patient sur la possibilité d’une substitution… », pour éviter toute anxiété, facteur favorisant.
En clair, si le praticien sent que son patient est réticent, il doit éviter que la substitution soit pratiquée. Cela s’applique aussi bien pour le passage d’un princeps à un générique que le contraire, et même en cas de changement d’un générique d’une marque donnée par une autre marque.

Quant aux pharmaciens, ils doivent vérifier que la mention « Non substituable » n’est pas inscrite sur l’ordonnance et que le patient accepte totalement la substitution. Une lettre va être envoyée à toutes les officines.

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