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ALLERGOVIGILANCE : Les médicaments sous haute surveillance

Publié le 13 mars 2004
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Les données épidémiologiques concernant les allergies médicamenteuses sont rares. Entre 6 et 10 % des réactions indésirables aux médicaments seraient imputables à une réaction allergique. C’est dans ce contexte que le Réseau national d’allergovigilance (dédié initialement au recensement des allergies alimentaires) s’est élargi aux médicaments.

Bilan de l’année 2003 : 41 cas d’allergie grave aux médicament ont été déclarés. Parmi les principes actifs en cause, les antibiotiques se retrouvent incriminés dans 46 % des observations, et en particulier les pénicillines. Viennent ensuite les anti-inflammatoires non stéroïdiens (aspirine, kétoprofène, diclofénac, ibuprofène…), retrouvés dans 15 % des cas. A noter également que deux épisodes allergiques font suite à l’administration de venins d’hyménoptères utilisés dans le cadre d’une immunothérapie.

Par ailleurs, les investigations effectuées confirment l’intérêt diagnostique des tests allergologiques (cutanés, biologiques, de provocation) en complément de l’interrogatoire du patient et de la clinique. A terme, des protocoles de diagnostic standardisés et validés devraient voir le jour.

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