Bandelettes glycémiques : l’Assurance maladie rappelle les règles

© Getty Images/iStockphoto - The hand of a woman records the measurement results in a form, to control the sugar level in the patient's blood

Bandelettes glycémiques : l’Assurance maladie rappelle les règles

Publié le 25 mai 2023
Par Anne-Hélène Collin
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Les dépenses liées au remboursement des bandelettes glycémiques indiquées chez les patients diabétiques sans insuline ont été trop élevées en 2022. L’Assurance maladie se sent donc obligée de rappeler les règles de leur dispensation.

Les volumes de remboursement de bandelettes prescrites pour l’autosurveillance glycémique (ASG) chez le patient diabétique de type 2 non insulinotraité sont aujourd’hui encore trop importants : de l’ordre de 27 millions d’euros de dépenses injustifiées en 2022, a estimé l’Assurance maladie. Qui a (re)fait le point, ce 24 mai, sur la dispensation des bandelettes glycémiques.

« Les pharmaciens sont invités à être vigilants lors de la délivrance de ces dispositifs médicaux. Leur rôle est important pour favoriser le bon usage de l’ASG », indique l’Assurance maladie. Elle rappelle que la Haute Autorité de santé (HAS) recommande un recours ciblé et limité à l’ASG dans le temps avec un rythme de 2 autosurveillances glycémiques par semaine à 2 par jour au maximum et que la prise en charge des bandelettes dans ce cadre est limitée à 200 par an pour les patients diabétiques de type 2 non insulinodépendants et n’atteignant pas l’objectif glycémique ou traités par insulinosecréteurs (sulfamides hypoglycémiants ou glinides, seuls ou associés à d’autres traitements antidiabétiques), selon l’arrêté du 25 février 2011.

« En pratique, lors de la délivrance, le pharmacien doit s’assurer que la prescription de bandelettes comporte l’ensemble des informations permettant la réalisation de l’ASG chez le patient (…). Le renouvellement doit par ailleurs tenir compte des quantités précédemment délivrées. Si la prescription médicale est en nombre de boîtes sans posologie, alors le pharmacien doit délivrer au patient le plus petit conditionnement possible et revoir avec le médecin le cadre de cette prescription et le recours réel par le patient », explique encore l’Assurance maladie.

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