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Les ARS, service des urgences des hôpitaux
Les agences régionales de santé (ARS), ces entités récemment nées de la loi HPST, se poseront autant en observateurs qu’en mentors des hôpitaux. Selon les recommandations du rapport de la MECSS (Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale), ces nouvelles arrivées dans le paysage hospitalier devront s’affirmer dans leur rôle de conseil des établissements dont elles assureront un suivi précis. Priorité sera donnée dans ce rôle d’appui au redressement des établissements en déficit. En terme de performance, les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens que les ARS concluront avec les établissements de santé publics devront fixer des objectifs d’amélioration de l’efficience clairs, réalistes et vérifiables, à l’aide d’indicateurs. Elles auront également pour mission de favoriser l’ambulatoire et notamment la chirurgie ambulatoire alors que la France reste en ce domaine la lanterne rouge de l’Europe.
De même, les ARS devront favoriser le développement de l’hospitalisation à domicile et, de manière générale, de la prise en charge des soins à domicile, un domaine dans lequel les pharmaciens, dans le cadre de leur mission fixée par la loi HPST, ont un rôle déterminant à jouer. Cependant, le rôle des ARS est loin de faire l’unanimité. Elles risquent de perpétuer les méthodes de l’ancien régime car, selon l’économiste de la santé, Jean de Kervasdoué, « l’Etat donne tout pouvoir aux ARS et on conserve “l’usine à gaz” pour ne pas toucher aux caisses d’assurance maladie et au régime général ». En effet, comme il le décrit, le gouvernement nomme les ARS qui elles-mêmes contrôlent les hôpitaux. Il rappelle qu’un directeur d’ARS a davantage de pouvoir qu’un actionnaire majoritaire d’une grande société anonyme : « C’est lui qui peut intervenir à tout moment, dans le contrôle des nominations et du budget, alors que le système fonctionne conjointement sur une tarification à la pathologie et sur un plafonnement du budget ».
Le médicament progresse à l’hôpital
En 2008, le volume des ventes de médicaments à l’hôpital équivalait à 5,288 milliards d’euros contre 4,885 en 2007, soit une hausse de 8,2 %.
Parallèlement, pendant la même période, le volume total des ventes de médicaments croissait de 1,6 % à 26,375 milliards d’euros (chiffres Afssaps) et de 0,1 % pour les ventes en officine.
Comme le note l’Afssaps, dans son rapport de novembre 2009, les ventes d’antiviraux – qui avaient fortement baissé au cours de ces dernières années en raison de la diminution de la part des médicaments rétrocédés par les pharmacies hospitalières – ont de nouveau augmenté en 2008 (+ 10,1 %). Deux facteurs y ont contribué : l’effet modérateur exercé par le transfert de marché de l’hôpital vers la ville ne joue plus, et les antirétroviraux les plus récemment commercialisés (Truvada en 2005, Prezista en 2007 et Isentress en 2008) disposent d’un marché hospitalier important.
Les médicaments ayant marqué une hausse importante ces dernières années sont les antinéoplasiques, les antiviraux à usage systémique, les immunosuppresseurs, les immunosérums et immunoglobines, les antithrombotiques, les produits radiopharmaceutiques à usage diagnostique et les antihypertenseurs.
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