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Vétérinaires et éleveurs aussi

Publié le 26 novembre 2011
Par Véronique Pungier
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Préserver l’efficacité des antibiotiques et réduire le risque d’antibiorésistance est aussi une préoccupation dans le domaine animal. Le Mministère de l’Agriculture lance lui aussi un plan national de réduction des risques d’antibiorésistance en médecine vétérinaire. Il comprend 40 mesures couvrant cinq axes : la promotion des bonnes pratiques et la sensibilisation des professionnels concernés aux risques de l’antibiorésistance, le développement d’alternatives pour éviter le recours aux antibiotiques, le renforcement de l’encadrement, l’amélioration du dispositif de suivi de la consommation et la promotion des approches européennes et internationales.

Renforcement des inspections

Là aussi l’objectif est clair : réduire de 25 % en 5 ans l’usage des antibiotiques en médecine vétérinaire. La mesure 9 du plan prévoit de sensibiliser les pharmaciens à l’examen des ordonnances vétérinaires et aux problématiques à propos du renouvellement et de l’interdiction de substitution des antibiotiques vétérinaires. La mesure 33 vise à renforcer, via des inspections, les contrôles de prescription et de délivrance.

Selon les dernières données 2010, la consommation des fluoroquinolones et des céphalosporines de 3e et 4e générations, antibiotiques dont il faut prioritairement préserver l’efficacité pour l’homme (mesure 25), se stabilise alors qu’elle augmentait jusqu’alors. Mais les résistances à ces molécules, pourtant réservées à la seconde intention, progressent en particulier dans la filière poules/poulets.

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