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Une passion qui a du chien

Publié le 28 août 2010
Par Olivier Jacquinot
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Russie, Australie, États-Unis… Anne Marie Class voyage beaucoup. Pas en tant que pharmacienne, profession qu’elle a cessé d’exercer il y a une dizaine d’années, mais comme juge international canin. « C’est une passion dévorante. 25 week-end par an, dont la moitié à l’étranger », raconte-t-elle. Anne-Marie Class est considérée comme experte pour une vingtaine de races, notamment les mastiffs, les bull mastiffs, les dogues de Bordeaux et les rottweilers. « Mon rôle consiste à évaluer les chiens présentés par rapport aux standards de la race », précise Mme la juge. Outre les voyages, ces manifestations sont l’occasion de nombreuses rencontres. « C’est un milieu particulier dans lequel les barrières sociales n’existent pas », poursuit Anne-Marie Class, qui est également administrateur de la Société centrale canine.

Reconversion totale

Cette société gère le fichier national canin et le livre des origines, où sont définis les archétypes de chaque race. Elle écrit aussi dans divers journaux spécialisés français et anglais, et a rédigé quelques ouvrages pointus. Avec toujours une prédilection pour les « gros chiens », et une tendresse particulière pour les mastiffs. « C’est une race que j’ai découverte lorsque j’étais pharmacienne à Ecueillé, dans l’Indre. Je cherchais un chien de garde gentil avec les enfants. En région parisienne, j’avais aussi un mastiff ainsi qu’un bull mastiff, et, lors des gardes de nuit, leur seule présence derrière le comptoir calmait immédiatement les ardeurs agressives. Ce sont d’ailleurs des races qui s’adaptent bien dans les pharmacies. Ils sont calmes, gentils… mais très dissuasifs », conclut cette pharmacienne reconvertie.

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