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Une bonne machine ne suffit pas »
Après 21 ans d’expérience, d’abord au sein du groupe Pierre Fabre puis chez Fahrenberger Technologies (distributeur à l’époque du robot Ariana), Philippe Lévy fonde en septembre 2004 la société Néo Pharma, spécialisée en études de marché (à partir d’un panel de 700 officines automatisées en France et en Europe), audit et accompagnement des pharmaciens qui s’automatisent. Il crée ainsi un nouveau métier, celui de consultant en faisabilité et optimisation de l’automatisation officinale.
« Le Moniteur » : Avez-vous généré un besoin ou répondu à une demande ?
Philippe Lévy : Les pharmaciens ont compris que pour réussir son automatisation aujourd’hui, il ne suffisait pas d’avoir une bonne machine mais que l’environnement dans lequel elle allait s’intégrer était tout aussi – voire plus – important. Or les fabricants, occupés à créer et faire évoluer leurs machines, à conquérir des parts de marché, n’ont pas pris le soin d’expliquer l’automatisation et ses enjeux à leurs clients. Néo Pharma est né d’une carence et d’un besoin : carence d’analyse et de compréhension du marché, besoin de trouver un moyen de gérer la complexité du choix : quels critères ? quelle faisabilité pour telle officine ? quels enjeux humains, comptables, commerciaux immédiats et à long terme ?…
Quels conseils donneriez-vous ?
Mon premier conseil porterait sur la nécessité d’impliquer l’ensemble du personnel très en amont pour faire de l’automatisation un véritable projet d’entreprise porté par une équipe, et non simplement l’achat d’un « gadget de luxe » qui fait plaisir au titulaire. L’automatisation se traduit par un recentrage : au comptoir, ce n’est plus l’ordonnance qui est le principal centre d’intérêt mais le patient. Un enjeu humain de taille pour les équipes. Deuxième conseil : rechercher sa propre solution en se libérant des choix des confrères et en choisissant un fabricant à même de comprendre et de prendre en compte les contraintes du quotidien. Troisième conseil : miser sur le maximum de simplicité, gage de fiabilité et de performance !
Peut-on se passer de consultant ?
Bien entendu ! Le pharmacien peut s’informer sur les évolutions des machines et suivre le marché en lisant la presse professionnelle et en assistant à des conférences. Nos conseils concernent les officinaux qui veulent aller au-delà du simple choix d’une machine, avec l’intégration dans un contexte commercial, comptable, humain et de développement particulier.
« Faire le tri dans le discours commercial »
Philippe Farrero, titulaire à Bretteville-sur-Odon (Calvados), a fait appel à Néo Pharma pour « faire le tri dans le discours commercial confus des fabricants et pour avoir une approche analytique et objective ». Cet audit lui a permis de faire un choix à partir d’un cahier des charges précis et une analyse objective des projets proposés par six fabricants. Mais pour Philippe Farrero, le plus important a été le respect des flux de circulation à l’intérieur du back-office pour une intégration fonctionnelle de l’automate et un confort d’utilisation maximisé. « Le consultant ne se contente pas d’une étude de dossier et son excellente connaissance des machines inspire confiance. Son travail est hautement personnalisé », juge Philippe Farrero.
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