Un léger retard à l’allumage

Résumons la situation. La nouvelle convention pharmaceutique est signée il y a 14 mois, soit le 4 avril 2012, avec parution au Journal officiel dans la foulée (6 mai). Dans le trousseau de naissance, une belle timbale, l’accompagnement des patients chroniques sous AVK. Le texte de ladite convention indique que les « parties signataires s’engagent à définir par voie d’avenant et au plus tard le 1^er janvier 2013 les modalités pratiques de mise en œuvre de l’accompagnement par les pharmaciens des patients sous anticoagulants oraux ». Ce qui est fait le 10 janvier si ma mémoire est bonne. Et depuis ? Rien. Toujours pas d’arrêté d’approbation, attendu comme le messie, après passage des différents documents dans les mains de l’ANSM, de la HAS et du ministère. Cet arrêté qui donne le top départ des entretiens devait être publié au JO en avril, on parle maintenant de juin. Ou de septembre.

En attendant, l’Assurance maladie envoie son guide AVK aux officines. Bref, le commun des mortels n’y comprend plus rien. La lenteur du processus a de quoi décourager les plus motivés d’entre nous et ne participe certainement pas à convaincre ceux qui doutent de la pertinence de cette mission. Exactement le contraire de l’effet thérapeutique attendu en somme.