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Un contrat sur le point d’être négocié

Publié le 30 novembre 2013
Par Loan Tranthimy
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Les représentants des pharmaciens (syndicats et Ordre) et l’éco-organisme DASTRI devaient se retrouver le jeudi 28 novembre. Objet de la rencontre : l’examen du projet de contrat qui va lier les pharmaciens qui souhaitent être points de collecte pour la filière de collecte et de traitement des déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI). Une réunion placée sous le signe de l’apaisement après plusieurs mois de blocage. En septembre dernier, les syndicats et l’Ordre des pharmaciens ont appelé les confrères à ne pas s’engager dans cette filière, accusant l’éco-organisme de vouloir contourner le cahier des charges, validé en février. Appelés en arbitrage, les ministères de tutelle (Santé et Ecologie) ont déminé le terrain. Un nouveau projet présenté le 23 octobre convient et rassure les représentants des pharmaciens. Aujourd’hui, la seule obligation des confrères est de distribuer gratuitement les boîtes de collecte aux patients qui le demandent.

4 000 pharmacies déclarées comme point d’apport volontaire

Concernant la collecte elle-même, 4 000 officines sont déclarées comme points d’apport volontaire auprès des ARS. Celles-ci ont jusqu’au 20 décembre pour faire part de leur souhait d’intégrer ou non la filière en répondant à un courrier de DASTRI. Quid des pharmaciens qui font déjà la collecte sans être recensés par les ARS ? « Nous serons vigilants sur la méthode de recrutement des points de collecte », prévient Jean-Charles Rochard, secrétaire général de l’Ordre des pharmaciens. « Si une pharmacie est sollicitée dans un secteur, toutes les pharmacies du secteur peuvent aussi être des points de collecte. DASTRI ne peut pas le refuser et encore moins sélectionner sa pharmacie », rappelle Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Pour l’heure, les pharmaciens doivent encore peaufiner le contrat qui va les lier à l’éco-organisme. « Le contrat doit être équilibré. Nous allons nous assurer que les pharmaciens puissent remplir leur mission dans de bonnes conditions », conclut Gilles Bonnefond.

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