- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Produits ›
- Autres ›
- Rubraca, médicament à prescription hospitalière
Rubraca, médicament à prescription hospitalière
Inhibiteur des enzymes poly (ADP-ribose) polymérase (PARP) à activité antitumorale, le rucaparib s’utilise en monothérapie pour le traitement des cancers de l’ovaire chez les femmes adultes.
RÈGLES DE DISPENSATION
Médicament à prescription hospitalière réservée à certains spécialistes et à surveillance particulière
• Durée maximale de prescription : 1 an.
• Première dispensation sur ordonnance hospitalière prescrite dans un service et par un spécialiste en cancérologie ou en oncologie médicale. Le délai de présentation de l’ordonnance est de 3 mois.
• Le renouvellement doit se faire sur une nouvelle ordonnance hospitalière établie par un spécialiste autorisé.
L’ESSENTIEL À RETENIR
Posologie et administration
• La dose recommandée est de 600 mg 2 fois par jour (à environ 12 heures d’intervalle) jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. Les comprimés se prennent avec ou sans nourriture.
• En cas de vomissement après avoir avalé Rubraca ou d’oubli de dose, ne pas reprendre une nouvelle dose.
Points de vigilance
• Analyse de la formule sanguine complète avant le début du traitement, puis chaque mois.
• Eviter de s’exposer à la lumière directe du soleil (photosensibilité). En extérieur, porter un chapeau, des vêtements protecteurs, et utiliser un écran solaire avec indice de protection 50 ou plus.
• Les femmes en âge de procréer doivent adopter une contraception efficace durant le traitement et pendant 6 mois après la dernière dose de Rubraca. Un test de grossesse avant le traitement est recommandé chez les femmes en âge de procréer. Ne pas allaiter durant le traitement.
Principales interactions médicamenteuses
• Interactions à prendre en compte avec les inhibiteurs ou inducteurs puissants du CYP3A4, inhibiteurs puissants de la P-gp.
• Ajustement de doses à envisager avec les susbtrats à marge thérapeutique étroite du CYP1A2 (exemple : théophylline), du CYP2C9 (warfarine, phénytoïne, etc.), du CYP3A (alfentanil, ciclosporine, fentanyl, notamment), prudence avec les substrats de l’UGT1A1 (exemple : irinotécan), de la BCRP (rosuvastatine, entre autres) et avec la metformine.
Principaux effets indésirables
• Anémie, neutropénie ou thrombocytopénie peuvent survenir, généralement, après 8 à 10 semaines de traitement.
• Des antiémétiques, tels que les antagonistes 5-HT3, la dexaméthasone et l’aprépitant peuvent être utilisés comme traitement des nausées et des vomissements (fréquemment rapportés) et également être envisagés à des fins prophylactiques.
FICHE TECHNIQUE
Rucaparib 200 mg, 250 mg ou 300 mg en boîte de 60 comprimés, liste I, remb. SS à 100 %.
Clovis Oncology : 08 05 63 16 33
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine au 1er mars 2025
- Rupture de stock de Iopidine : par quoi le remplacer ?
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine