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Rosp pas si rosse

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Pour ne pas pénaliser les pharmaciens qui exercent dans un territoire dépourvu de structures d’exercice coordonné, l’Assurance maladie a accepté de déroger à la convention nationale pharmaceutique de 2022, en neutralisant exceptionnellement le caractère socle de l’indicateur « Participation à un exercice coordonné » inhérent à la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) pour « le développement du numérique en santé et l’amélioration de l’accès aux soins ». Concrètement, si le pharmacien n’a pas participé à un exercice coordonné en 2022, il ne touchera pas sa prime annuelle de 820 €, mais il pourra empocher le reste de la Rosp sur la transmission des feuilles de soins électroniques en Sesam-Vitale, la dématérialisation des pièces jointes via Scor (Scannérisation des ordonnances), l’actualisation de la carte Vitale, etc. Soit un total en moyenne de 3 000 €. A condition toutefois que les deux autres indicateurs socles applicables à compter de 2022 soient remplis : ne pas avoir été condamné pour fraude, disposer d’un logiciel d’aide à la dispensation certifié Haute Autorité de santé, indicateur lui-même neutralisé comme les années précédentes tant que cette certification n’est pas possible.

Les pharmaciens ont jusqu’au 23 février 2023 pour déclarer ces indicateurs sur le portail de l’Assurance maladie.

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