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Nouvelles données épidémiologiques

Publié le 17 décembre 2011
Par Carole Fusi
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Seuls 21 % des patients traités contre la goutte ont une uricémie inférieure à 60 mg/l, l’objectif thérapeutique en cas de goutte. Ce chiffre provient d’une étude épidémiologique française réalisée d’octobre 2010 à mai 2011 sur plus de 2 800 patients*. Elle visait à décrire en situation réelle les caractéristiques des patients selon leur taux d’uricémie ainsi que leur prise en charge. Les résultats soulignent que les comorbidités sont fréquentes, avec notamment 65 % de patients présentant une HTA, 58 % une hyperlipidémie, 47 % une obésité et 22 % un diabète de type 2.

La goutte a été récemment décrite comme un facteur de risque cardiovasculaire indépendant. La majorité des patients (97 %) avait bénéficié de recommandations hygiénodiététiques, mais leur observance a été jugée par les médecins « peu ou pas du tout satisfaisante » pour la moitié d’entre eux. Il revient aussi aux pharmaciens d’insister sur ces règles : la réduction de la consommation d’alcool, en particulier la bière (même sans alcool) et les alcools forts, et de boissons sucrées riches en fructose, ainsi qu’un régime pauvre en purines sont essentiels à la réussite du traitement.

* Etude « Cactus » menée par Ipsen et Ménarini.

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