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« Nos enfants nous interdisent de parler boulot. »

Publié le 6 octobre 2007
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Paris

C’est l’histoire d’une collaboration de 20 ans sans accroc dans une petite pharmacie, rue Lafayette dans le 10e arrondissement de Paris. Frédéric Marandri, titulaire, travaille avec deux préparatrices et sa femme Christine. Pendant que Monsieur est derrière le comptoir et délivre les ordonnances, Madame s’occupe de la comptabilité, des commandes et de la parapharmacie. Au début, Madame était salariée… jusqu’à un rapide calcul avec le comptable. En ce moment, le couple surveille attentivement la réforme du statut de conjoint collaborateur.

Une collaboration naturelle

Le couple s’entend à merveille, à la ville comme à la maison. « C’est pour cela que ça marche, sourit Frédéric Malandrin. D’ailleurs, nous ne concevions pas de ne pas travailler ensemble. Ce que fait Christine, elle le fait bien et elle m’enlève une grosse épine du pied. » Titulaire d’un diplôme de chimie-biologie, Christine ne se voyait pas rester à la maison. Ça tombait bien, Frédéric avait déjà eu des assistants mais qui ne donnaient pas satisfaction.

Il existe quand même quelques petites recettes au succès. D’abord, une bonne entente, mais aussi une interdiction de parler boulot à la maison. « C’est une règle qui nous a été imposée par nos enfants, reconnaît le pharmacien. Et, à l’officine, Christine a son bureau, moi je suis derrière le comptoir, chacun mène sa vie. » Même si Madame est « plus libre de son emploi du temps ». « Si je m’absente, je dois me faire remplacer. Les couples qui sont tous les deux pharmaciens ont plus de liberté », regrette Frédéric.

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