Autres Réservé aux abonnés

L’heure du leurre

Publié le 6 octobre 2001
Mettre en favori

Depuis quelques jours, des confrères fantasment sur les avantages des pharmaciens douillettement nichés dans le fromage du social. Ils n’ont sans doute pas remarqué que la tendance était à la privatisation de tous ces trucs qui justement coûtent trop cher à l’Etat. Espérer une nationalisation qui irait à contresens des économies désormais systématiquement recherchées est un rêve ! Actuellement, notre situation présente le maximum d’avantages pour l’Etat et le minimum pour nous. Et comme nous n’osons pas employer les seuls moyens qui marcheraient pour nous battre, le maintien de notre statut officiellement libéral, l’érosion permanente de notre économie restera à l’ordre du jour. On restera libéral pour ce qui arrange l’Etat et administré pour la marge, le prix de vente et la progression de chiffre d’affaires annuelle autorisée…

Publicité