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Les congés exceptionnels
CAS PRATIQUE N° 1
Clémence, pharmacienne adjointe, qui va se marier, a-t-elle droit à des jours d’absence ?
Si Clémence a plus de trois mois d’ancienneté, elle aura droit à six jours d’absence. Dans le cas contraire, elle pourra prétendre à quatre jours d’absence.
CAS PRATIQUE N° 2
Victor vient d’être embauché. Il effectue sa période d’essai. Pourra-t-il s’absenter pour la naissance de son bébé prévue dans une semaine ?
Victor pourra exercer son droit au congé naissance prévu par la convention collective. Trois jours lui seront donc accordés.
CAS PRATIQUE N° 3
Judith, préparatrice, dont la fille va se marier pendant ses congés payés, aura-t-elle droit à deux journées d’absence avant ou après ?
En principe, rien n’est dû à Judith puisqu’elle est déjà absente de l’officine au moment de l’événement. Elle ne peut donc prolonger ses congés payés, sauf accord de son employeur.
CAS PRATIQUE N° 4
Amélie vient d’avoir un bébé. Son congé maternité s’achève dans une semaine. Elle avertit son employeur qu’elle reporte de trois jours (au-delà du terme du congé maternité) son retour à l’officine afin de bénéficier du congé naissance.
Certes, la convention collective accorde trois jours d’absence au titre du congé naissance. Mais ce congé ne peut se cumuler avec le congé maternité. Le congé naissance est donc l’apanage du père et Amélie devra reprendre son travail au terme de son congé maternité.
CAS PRATIQUE N° 5
Le beau-père d’Olivier (l’époux en secondes noces de sa mère) vient de décéder. Que prévoit la convention collective ?
La convention collective accorde un jour d’absence en cas de décès du beau-père (ou de la belle-mère). Il s’agit des parents du conjoint et non de la filiation issue d’un remariage.
La règle à retenir
La convention collective accorde au salarié des congés exceptionnels pour événements familiaux (sur justification). Ces jours chômés et rémunérés ne doivent pas être nécessairement pris le jour de l’événement, mais dans une période raisonnable. En revanche, rien n’est dû lorsque le salarié est absent de l’officine (congés payés, maladie) au moment de l’événement, sauf faveur de l’employeur.
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