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LE PARI DE LA DIGITALISATION

Publié le 1 mai 2021
Par Favienne Colin
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A la Pharmacie Premium Santé, le numérique sert à faciliter le quotidien et à anticiper l’avenir. Les écrans sont omniprésents, tant pour épauler l’équipe que pour informer les patients.

Loin d’être à la tête d’une méga officine (moins de 1,5 M € de C.A au moment du changement de propriétaire en 2018), les deux nouveaux associés de la Pharmacie Premium Santé, à Bischheim (Bas-Rhin), Fabien Gilberg et Marie Henry-Donsez, ont pourtant eu l’audace d’investir dans la digitalisation tous azimuts. Ils se sont équipés d’un robot volontairement surdimensionné pour le moment. Aujourd’hui, cette machine BD Rowa d’une capacité de 16 000 boîtes, contient 90 % du stock de médicaments et dessert les caisses (lire interview de Rémi Chartier, responsable commercial Grand Est chez BD Rowa, p. 13). Demain, le robot pourrait alimenter un distributeur automatique en vitrine, doté d’un écran tactile. De fait, le faux plafond a été pensé en vue d’accueillir un tapis, en charge d’acheminer les produits du back-office au trottoir. Relié au robot, le système limiterait les ruptures de stock, mais surtout, il éviterait à l’équipe de perdre du temps à ranger les boîtes.

DES ÉCRANS POUR LE CONSEIL.

Dans la même veine moderne, l’officine est ponctuée de quatre écrans. Les deux, situés derrière les comptoirs, sont des BD Rowa VMotion, qui grâce à un système de linéaire virtuel paramétrable, évitent de devoir ranger les rayonnages. Surtout, une fois l’équipe formée, il servira à accompagner le conseil en montrant les produits sur ces écrans digitaux interactifs.

MODERNE SANS ÊTRE AVANT-GARDE.

En vitrine, un autre écran (Futuramedia) interpelle le passant. Neuf messages l’informent notamment des services proposés à l’officine (livraison, MAD, tests…), ainsi que des promotions en cours. A l’intérieur, un téléviseur est installé à la verticale dans l’espace “Contention”, où des informations défilent sous forme d’affiches ou de vidéos, que le titulaire compile à partir d’une Android box. Ce jour-là, le système est encore relié à une simple clé USB et c’est Sigvaris et Thuasne qui sont à l’honneur. « J’ai hésité à placer des écrans supplémentaires en rayon. C’est encore trop tôt, les gens ne sont pas encore familiarisés à cette pratique », confie Fabien Gilberg. Il s’est, par ailleurs, équipé d’étiquettes électroniques reliées au LGO SmartRx, pour ne plus consacrer de temps à l’édition et au découpage de celles-ci.

UNE INFORMATIQUE AU SERVICE DU PATIENT.

Dans le même souci d’efficacité, la pharmacie est pourvue d’un service de messagerie Thunderbird, configurée pour alerter l’équipe, quand un patient envoie son ordonnance par e-mail. Ou, lorsqu’un médecin délivre un fax, via un système de transposition du fax en e-mail (exit le papier). Quel que soit le poste où le stafftravaille (en salle d’orthopédie, au comptoir, en back office…), chaque ordinateur est connecté au LGO et à la messagerie. Résultat, tout le monde entend un signal sonore et voit une icône, sous forme de drapeau, apparaître à l’écran en cas de message. De quoi se mobiliser, selon les priorités. C’est-à-dire : servir !

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