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La vermifugation du chien et du chat
Environ 90 % des chatons et des chiots sont porteurs de vers digestifs ainsi que 50 % de ces animaux à l’âge adulte. Une vermifugation régulière est donc indispensable.
Quels sont les vers infestants ?
Vers ronds (nématodes) : ascaris, ankylostomes, trichocéphales (ou trichures) et filaires. Ils sont de taille variable, 1 cm pour les ankylostomes et jusqu’à 15 cm pour les ascaris. Les vers adultes se fixent dans l’intestin grêle des animaux. Ils provoquent des troubles digestifs bénins si l’infection est minime ou une atteinte générale avec mise en jeu du pronostic vital (altération de la croissance, maigreur, anémie…) pour une charge parasitaire massive.
Vers plats (cestodes) : ténias, échinocoques et Dipylidium (ce dernier est transmis par des puces ingérées par léchage). Composés de segments, leur forme évoque celle d’un ruban, pouvant mesurer de 20 à 80 cm. Les anneaux sont parfois retrouvés dans les selles. Ces vers provoquent notamment un amaigrissement, des troubles digestifs et un prurit anal.
Comment choisir les vermifuges ?
Certaines molécules sont spécifiques des vers plats (praziquantel…), des vers ronds (pipérazine…) ou présentent un large spectre (nitroscanate…).
Certains vermifuges sont uniquement destinés au chien (Dolpac…), au chat (Drontal chat…), ou sont utilisables pour les deux espèces (Gelminthe…).
Les doses à administrer sont fonction du poids de l’animal.
L’association de plusieurs vermifuges peut être judicieuse. Il est possible d’associer dans une même forme galénique des molécules antiparasitaires externes et internes (Stronghold…).
Les formes galéniques sont :
– Spot-on : les molécules diffusent par voie systémique. Respecter les consignes d’utilisation pour obtenir une efficacité optimale du produit. Verser sur le haut de la nuque de l’animal (sur la peau et non sur le pelage) pour qu’il ne puisse pas lécher le produit, se laver les mains après l’application, ne pas laver l’animal 48 heures après l’application.
– Comprimés : ils peuvent être cachés et/ou écrasés dans la nourriture ou administrés directement dans la gueule de l’animal grâce à un lance comprimés par exemple.
– Pâte orale et sirop : l’administration s’effectue directement dans la gueule de l’animal, caché dans la nourriture ou déposé sur la patte (l’ingestion se fait par léchage).
Certaines spécialités sont listées et ne peuvent être délivrées que sur ordonnance vétérinaire.
Quels conseils à donner ?
Traiter en même temps tous les animaux du foyer.
Compléter la vermifugation par un antiparasitaire externe (antipuce pour éviter la contamination par Dipylidium). Traiter l’environnement en cas d’infestation par les puces.
Vermifuger quelques jours avant la vaccination car les vers intestinaux perturbent le système immunitaire de l’animal et altèrent ainsi l’efficacité du vaccin.
Administrer le vermifuge de préférence à jeun ou dans peu de nourriture.
Les animaux d’intérieur et/ou âgés doivent également être vermifugés.
Alterner les molécules pour éviter l’apparition de résistances.
Une diarrhée et des vomissements peuvent survenir suite à la vermifugation. Ils sont sans gravité.
Sources : « Conseil vétérinaire à l’officine pour les animaux de compagnie », 3 e édition, 2015, Florence Desachy, Collection pro-officina ; European scientific consel companion parasites, esccap.fr
– Se laver les mains après avoir touché l’animal. Eviter le contact avec les animaux inconnus.
– Manipuler et changer la litière des chats avec des gants, jeter la litière dans la poubelle ménagère qui sera incinérée.
– Protéger hermétiquement le bac à sable pour éviter la contamination par les déjections d’animaux errants. Les jeunes enfants sont particulièrement exposés au risque de contamination en jouant dans les bacs à sable publics.
– Ne pas se laisser lécher le visage par les chiens et les chats.

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