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Des Français prévoyants

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Les pharmacies ont délivré 20 à 40 % de traitements chroniques de plus que d’habitude lors de la première semaine du confinement (du 16 au 22 mars). C’est le constat de l’enquête EPI-Phare (groupe d’intérêt scientifique constitué par l’ASNM et la Cnam) publiée ce 22 avril et qui met en évidence un « phénomène de stockage ». En tête des médicaments les plus délivrés pour les deux premières semaines du confinement, les traitements des maladies obstructives respiratoires, la contraception orale, les traitements pour pathologie cardiovasculaire et diabète, la lévothyroxine, les antirétroviraux et les antidépresseurs. Parmi les médicaments en perte de vitesse : les vaccins, les dispositifs intra-utérins (DIU), les produits de contraste et préparations coloscopiques, les anti-VEGF indiqués dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), qui nécessitent un acte médical, mais aussi la contraception d’urgence ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) depuis les recommandations des autorités de santé pour freiner leur utilisation dans le contexte de Covid-19 (voir page 16). Une observation qui va de pair avec la désertion des cabinets médicaux et qui inquiète les autorités de santé.

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