Autres Réservé aux abonnés

Campagne de promotion du générique

Publié le 10 mars 2012
Par Myriem Lahidely
Mettre en favori

Les médicaments génériques : poursuivons l’effort ! » : le mot d’ordre est lancé par la nouvelle campagne menée dans le Tarn où la substitution a chuté de 6,5 % entre 2009 et 2011. « Une quinzaine de pharmaciens ne jouent pas le jeu. Cela a suffi pour que le taux de substitution descende à 77 % début 2011 (79 % fin 2011), alors que nous avions atteint 84 % en 2009 », justifie Bernard Champanet, président du syndicat des pharmaciens du Tarn.

La campagne mise en œuvre début février (article dans le quotidien local, flyers et affiches dans toutes les officines et les CPAM) émane de la réunion du 24 janvier convoquée par les autorités de santé tarnaises. 70 pharmaciens sur 140 ont répondu à l’appel du syndicat, des CPAM, de la Mutualité sociale agricole et du Régime social des indépendants. « Nous voulons garantir une harmonie du taux, agglomération par agglomération, indique Xavier Bonnet, directeur adjoint de la CPAM, la non-substitution pouvant aussi être vue comme une concurrence déloyale entre confrères. »

Arsenal juridique et pénalités financières

La CPAM, qui veut affiner ses statistiques par bassin, va contacter les officines les moins substitutrices pour une régulation, quitte à faire appliquer les procédures conventionnelles. Idem pour les médecins. « Si le faible taux de substitution est justifié par la pratique des prescripteurs, nous utiliserons si nécessaire l’arsenal juridique voire des pénalités financières dans les cas extrêmes », assure Xavier Bonnet. La CPAM va déjà rappeler à tous, par courrier, les articles de référence du Code de la santé publique. Premier bilan dans deux mois.

Publicité