- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Produits ›
- Aromathérapie ›
- Compléments alimentaires : attention aux huiles essentielles d’arbre à thé, niaouli et cajeput

© Compléments alimentaires : attention aux huiles essentielles d’arbre à thé, niaouli et cajeput - Pixabay
Compléments alimentaires : attention aux huiles essentielles d’arbre à thé, niaouli et cajeput
L’utilisation, dans des compléments alimentaires, d’huiles essentielles d’arbre à thé (tea tree), niaouli et cajeput issues des feuilles de différentes espèces de Melaleuca est déconseillée – voire interdite – dans certains pays européens, en raison de potentiels effets neurotoxiques. En France, ces huiles essentielles peuvent être détournées de leur usage pour en faire des traitements d’appoint en vue de soigner certaines infections.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, environnement et travail (Anses) confirme qu’en l’état actuel des connaissances « l’absorption par voie orale de certains composés des huiles essentielles de Melaleuca présente des risques neurologiques (niaouli et cajeput), cancérigènes, génotoxiques et potentiellement reprotoxiques ».
L’agence formule diverses recommandations pour prévenir ces risques en cas de prise orale. Les trois huiles essentielles sont ainsi déconseillées aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes. La consommation des huiles essentielles de niaouli et cajeput devrait même être interdite aux enfants de moins de 30 mois et aux enfants ayant des antécédents d’épilepsie ou de convulsions fébriles, estime l’Anses. Quant à l’huile essentielle d’arbre à thé, le nombre maximal de gouttes à consommer par jour doit prendre en compte les teneurs en substances à risque (terpinène-4-ol et méthyleugénol), la taille des gouttes délivrées et le poids corporel du consommateur. Le flacon doit en outre être conservé au frais et à l’obscurité pour prévenir la formation d’ascaridole, substance néoformée dont la toxicité est peu documentée.
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Préparations magistrales de quétiapine : un nouveau tableau d’équivalence de doses
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Interactions avec les produits à base de CBD : quels médicaments ?
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Retrait des tests Covid-19 aux préparateurs : le ministère n’était pas au courant !
- Cosmétiques : la DGCCRF muscle ses contrôles
- Rapport des industriels du médicament : les 5 chiffres à retenir pour l’officine
- Insécurité : 9 officines sur 10 victimes d’infractions
- Les patients sous Colchimax sont-ils éligibles aux entretiens courts « opioïdes » en officine ?

